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2007-09-17, 23h46 | #1 |
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Date d'inscription: juin 2005
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Un background de perso de Vampire pour Shadowhal
Tiens Shadowhal, voila le background de mon perso que je te parlais. C'était pour une game que Peacemaker a fait... j'adorais ce personnage.
---- Michel Boivin est né dans le petit village de Saint-Eustache au nord-ouest de Montréal, le 22 mai. Sa mère était professeure à l’école primaire, tandis que son père était employé municipal. De sa mère il hérita du goût des livres et de l’instruction. De son père la rigueur, l’humour et la passion du travaille bien fait. À l’époque de la petite enfance de Michel, celui-ci coupait le gazon l’été et faisait le déneigement l’hiver. Michel adorait suivre son père dans son gros camion. Surtout pendant les vacances d’été où sa mère préparait des sandwichs au jambon cuit, un thermos de soupe à la tomate et des petits gâteaux. Les deux hommes partaient ensuite pour la journée. Tandis que son père coupait les gazons dans les parcs, Michel s’installait à l’écart et lisait une bande dessinée. Spirou, Ric Hochet, Barbe rouge et Michel Vaillant étaient ses compagnons de vacance. L’endroit préféré de Michel était toutefois le cimetière, il avait même son petit coin favori, au pied du monument du patriote Jean-Olivier Chénier. Sa mère lui avait tout appris des patriotes, eux qui s’étaient soulevés en 1837 réclament plus de droits pour les Canadiens français alors soumis aux régimes anglais. Souvent alors qu’il contemplait la verdure et profitait de la quiétude du cimetière il posait sa bande dessinée et se surprenait à rêver de ce que serait le Québec d’aujourd’hui si les patriotes avaient eu gain de cause. Hélas! l’histoire de l’insurrection s’est terminée dans une prison de Montréal nommé Au pied du courant par une pendaison publique. En 1992 Michel avait quatorze ans, les bandes dessinées avaient fait place aux romans de Jules Verne, aux aventures de Bob Morane et ceux d’Arsène Lupin. Mais toujours le même ravissement à se trouver au pied du monument Chénier existait toujours. En fait, Michel ne suivait plus son père, mais il y allait seul… dans la journée. L’été de 1992 fut pour Michel la découverte de l’amour et de la sexualité. Amélie Williams était une collègue de classe, une fort jolie fille et le sujet de bien des fantasmes d’adolescent. Blonde les yeux bleus, un sourire perpétuel accroché aux visages elle faisait craquer tout les cœurs qu’elle rencontrait. Michel ne sait trop comment, mais un soir il se retrouve seul en sa compagnie au restaurant qui servait de point de rencontre aux jeunes. Cette dernière déposa sa main sur la sienne ne disant aucun mot se contentant de sourire de ses petites lèvres. Michel se leva, lui tendit la main et l’entraîna à l’extérieur lui prenant le bras comme le font les couples âgés. Cette dernière étouffa un petit rire, mais se prêta aux jeux. Ensemble ils marchèrent le long de rive en se racontant des anecdotes de leur dernière année scolaire. Le lendemain ils répétèrent le même manège. Leurs relations, telle une comète, évolua au grès du feu brûlant qui les attirait un vers l’autre. En quelques jours, leur relation passa de la simple camaraderie, à l’amitié, aux confidences, à l’amour. Un soir de juillet Michel entraîna sa belle vers le cimetière qui était devenu pour lui un jardin de rêve, sachant très bien que seul cet endroit pouvait assurer la pérennité de cette nuit qu’il envisageait comme étant magique. Ce ne fut pas du tout l’expérience qu’il eût rêvé, mais ce fût tout de même au-delà de toutes ses espérances. Et à son grand soulagement, Amélie ne s’enfuit pas en courant. Durant le restant de l’été, ils apprirent ce que l’amour comportait comme plaisir, devoir et responsabilité. Toujours sous le bon augure du monument Chénier. Pourtant dans son jardin de rêve Michel ne vivait pas que le simple bonheur. Vers la fin du mois d’août, il remarqua une autre fille dans le cimetière. Celle-ci était passablement plus âgée dans la jeune trentaine. Michel ne l’avait jamais remarqué avant, mais elle semblait habiter dans le cimetière. Portant invariablement une longue robe noire ou une jupe bleu foncé elle se déplaçait avec une certaine grâce déposant des bouquets de fleurs sur certaines tombants. Quand elle croisait son regard elle, lui souriait, quand Michel tentait de l’approcher elle s’éloignait sans presser le pas. Peu de temps avant la fin du mois d’août, Amélie quitta Saint-Eustache avec sa famille pour un obscur village de l’Alberta. Les tourtereaux s’oublièrent rapidement l’un et l’autre. Michel quand a lui retourna à l’école et bientôt son été de rêve se transposa en un vague souvenir. Les aléas de la vie prenant le dessus sur l’idéalisme de l’amour. Michel redevint le rat de bibliothèque qu’il avait toujours été. Pourtant, son idylle de l’été dernier avait fait son chemin dans les rumeurs de corridor. Bien des jeunes filles rêvaient maintenant de sortir avec lui. Inconscient de sa nouvelle popularité Michel se perdit dans le monde littéraire qu’il avait toujours connu, Sherlock Holmes, Hercules Poirot et Maigret fut ses nouveaux compagnons. L’été suivant Michel trouva un job dans un casse-croûte et passa beaucoup moins de temps dans son cimetière. Toutefois quand il s’y rendait avec son bouquin préféré, il voyait toujours la mystérieuse femme. Elle lui souriait toujours avec la même intensité dans le regard. Michel sentait d’instinct qu’il ne devait pas tenter d’en savoir plus, mais ne pouvait nier l’attirance qu’il ressentait pour cette femme plus vieille que lui. Il trouva de nouveau l’amour dans les yeux de la belle Sophie, mais loin de la douce passion qu’il avait vécu l’an dernier, sa nouvelle relation était plus tumultueuse et orageuse. Le sexe en était que plus formidable, mais l’intensité de la relation et l’extrémité des émotions vécues troublaient l’équilibre nerveux du fragile adolescent qu’était Michel. Présage d’une période trouble de sa vie qui laissa Michel dans un état mental lamentable. Tout d'abord, son père mourut d’une crise cardiaque au mois de juillet. Ce dernier ne faisait pas très attention à sa santé, et ce, malgré les avertissements de son médecin. Puis sa relation avec Sophie devint encore plus orageuse qu’auparavant. Ils se quittèrent plusieurs fois, pour ensuite reprendre après avoir fait passionnément l’amour. Petit à petit cette relation était en train de détruire Michel. Et bien qu’il s’en rendait compte, il ne savait comment y mettre fin. Michel ne pouvait même plus trouver réconfort dans son havre de paix. La mystérieuse veuve qu’il le fascinait toujours autant semblait avoir disparus du cimetière. Durent cette période Michel se retrouva souvent a pleuré au pied du monument qui lui avait autrefois donné de si grandes joies. Le dernier pavé dans la mare fut la mort violente de Sophie à la fin de mois d’août, elle fut retrouvée le cou cassé dans le ravin près du cimetière. On lui avait fait une violente entaille au coup et elle avait perdu presque tout son sang. C’est Michel qui trouve le corps, il sombra dans un moment de folie qui le conduisit dans un hôpital de Montréal. Quand il se réveilla sa mère était au pied de son lit les yeux rougis, elle semblait avoir vieilli de vingt ans. Elle aussi avait connu un été plutôt difficile. D'ailleurs, elle ne passa pas les fêtes et alla rejoindre son mari en décembre. Michel fut recueilli par une tante qui vivait dans l’est de Montréal. Il n’était pas en état de terminé son année scolaire il trouva donc un boulot à livré des circulaires. Il n’aimait pas vraiment cela, mais il marchait beaucoup et n’avait pas vraiment le temps de penser. Éventuellement Michel récupéra suffisamment de force pour terminer ses études secondaires faire son CÉGEP en science humaine bien qu’il ait eu beaucoup de difficulté. Ses nouveaux compagnons littéraires se nommaient Boileau, La Bruyère et Racine. Il lui manquait toutefois son cher cimetière, mais la seule pensée de celui-ci suffisait à provoquer chez lui une crise d’angoisse. Durant ce temps ses relations amoureuses furent nombreuses et hautement insatisfaisantes. Il commença à prendre des drogues douces pour calmer ses migraines, tomba dans l’alcoolisme léger et finit le CÉGEP sans qu’il sût trop comment. Il s’inscrit à l’université sans grande conviction. Il trouva un boulot pour payer ses études et le minable appartement qu’il louait dans le quartier Hochelaga Maisonneuve, mais ni dans les études, ni dans le travail il ne trouve de quoi se satisfaire. Abandonné par sa dernière copine, allant d’échec en échec, il perdit son boulot après avoir gravement coupé un client avec un tesson de bouteille. Fatigué, il avala tout ce que ça pharmacie contenait de médicament la pharmacie du resto, il retourna chez lui prit un couteau de cuisine et se taillada les poignets. Il perdit conscience peut de temps après. Michel se réveilla dans un corridor d’hôpital deux larges bandages de coton blanc entourait ses poignets. Commença une longue litanie de défilement devant des spécialistes en psychiatrie. Quelqu’un le jugea finalement sain, quand Michel comprit ce qu’ils voulaient tous entendre. Il n’eut pas de difficulté à inventer les bonnes réponses et recouvra sa liberté. Michel avait par contre analysé sa première tentative de suicide. Et il savait pourquoi elle avait échoué. Aussi, immédiatement sortie de l’hôpital il fit du pouce pour se rendre à Saint-Eustache. Avec un mélange de bonheur et d’appréhension, il remit les pieds dans le cimetière qui avait autrefois été son jardin de rêve et qui serait maintenant le berceau de sa nouvelle vie. Il remonta l’allée jusqu'à monument de Chénier. Il s’arrêta un moment quand il vit une gerbe de fleurs déposée au pied de celui-ci. Tout à coup de vieux souvenirs remontèrent en lui, si violents qu’il tomba à genou au sol. Il était venu pour faire taire les images en lui et il le ferait. De peine et de misère il sortie la bouteille de vodka qu’il avait achetée ainsi que la panoplie de médicaments. Il en avala plusieurs fois des poignées de dragées, chaque fois accompagné de rasade de vodka. Lentement il sentait son âme glissée vers sa nouvelle destinée. Dans la brume de son délire narcotique, ses yeux commencèrent à lui jouer des tours, il vit la veuve aux fleurs. Toujours aussi belle, dans sa jeune trentaine, portant sa longue robe noire. Elle le saisit par le collet paraissant agité. - Michel c’est toi? Oh mon dieu, qu’as-tu fait… non… non je ne peux me résoudre à faire cela… malédiction… oh! Michel qu’as-tu fait…. Michel se réveilla, il vit la lune brillante, les étoiles scintillantes et le visage rougit par les larmes, de la mystérieuse veuve. Un léger filet de sang coulait le long de sa bouche. Elle regardait Michel avec appréhension et une tristesse dans le regard qu’il n’avait jamais vu auparavant. - Qui es-tu, je veux savoir?, demanda Michel de façon agressive. - Je me nomme Anne. - Tu m’as sauvé la vie… Elle se mit à sangloter, l’ironie de la question ne fit qu’augmenter son trouble. Par amour elle venait de prendre sa vie. Mais comment peut-on expliquer cela à quelqu’un qui voulait justement mourir? Comment expliquer à quelqu’un qu’on aime depuis si longtemps qu’on vient de lui transmettre la pire des malédictions qu’on peut infliger à une âme? - Ne parle plus de vie, tu veux? Je t’ai donné le plus cruel des cadeaux. - Je ne comprends pas, je devrais être mort. Es-tu un ange? Elle le regarda avec tendresse, un léger frissonnement s’étant emparé du corps de Michel. Ses yeux verts avaient la distance caractérielle des âmes qui cherche une réponse et dont la colère obscure le jugement. Elle ne put que le serrer un peu plus fort contre elle. - Je ne suis pas un ange, je suis plutôt une damnée, elle ne finit pas sa phrase Michel se releva et regarda autour de lui. Il reconnut le cimetière et le monument des patriotes, mais en même temps tout était différent. - J’ai faim, on dirait que je n’ais pas manger depuis des jours. - Viens, sortons, d’ici. Elle lui prit la main et descendit l’allée vers la sortie du cimetière. Sur la rue Saint-Louis, un couple marchait main dans la main, en direction du pont. Les deux personnes avaient quarante ans, marchaient d’un bon pas et semblaient ne pas avoir vu Michel et Anne. Michel eut soudainement un sourd désir monté en lui. Ses yeux se fixèrent sur le cou de la femme, il sentit que ses dents s’allonger dans sa bouche. Sans qu’il y pense vraiment il fit quelque pas rapide pour s’approcher de la femme. À partir de ce moment-là il ne se contrôlait plus n’était plus le même, Anne n’était plus à ses cotés la seule chose qui importait était sa proie. D’instinct il mit la main droite sur la bouche de la femme pour l’empêcher de crier et la pencha vers l’arrière utilisant son autre bras pour éviter qu’elle tombe. Surprise la femme ne se débattit même pas et avant même qu’elle eut temps de le faire, Michel enfonçait ses crocs dans le cou de sa victime. Une chaleur intense l’envahit, comme s’il avait recherché ce précieux liquide toute sa vie. Une fois le choc passé il réalisa que sa victime était en train de mourir, que lui, Michel Boivin était en train de la tuer. Mais son besoin physique était plus fort que sa volonté, ce sang le réchauffait, le nourrissait lui apportait des réponses qu’il ne cherchait même plus. Il entendit Anne émettre une quelconque protestation, mais fit celui qui n’entendait pas. Le corps froid et désarticulé qu’il retenait finis par glisse au sol et lui-même tomba à genou, fatigué et repus physiquement, mais aussi empli d’une triste à l’idée de ce qu’il venait de faire. Des larmes coulèrent sur joue quand il comprit quel ‘cadeau’ Anne lui avait donné. Il regarda à côté de lui là cherchant du regard. Elle achevait de boire le sang de l’homme qui accompagnait sa propre victime. Partager entre l’horreur et l’attirance il la regarda droit dans les yeux tandis que l’homme rendait son dernier souffle. Quand elle eut fini, elle le laissa choir au sol et se dirigea vers lui. Elle lui passa tendrement la main au visage et l’aida à se relever sur ses jambes. - Ça va?, demanda t’elle Michel ne répondit pas il avait les yeux rivés dans ceux de Anne et ne pouvait les détacher. C’est elle qui poursuivit. - Ne bouge pas je m’occupe deux. Avec une force qui surpris Michel elle empoigna l’homme et le jeta par-dessus la rambarde du pont, elle fit la même chose avec le corps de la femme. Michel ne pouvait toujours pas bougé partager entre deux mondes celui qu’il avait voulu quitter et celui dans lequel on l’avait fait entrée. Quand Anne eu finit elle vint le rejoindre, son regard était fuyant. Elle ne pouvait soutenir celui de Michel qui était froid et inquisiteur. Il y eu un long moment de silence jusqu'à ce des larmes coule le long des joues d’Anne. - Pourquoi?, demanda un Michel qui avait les traits du visage crispés. Anne hésita, mais savait qu’elle avait le devoir d’informer. - Chacun de nous porte en soi un démon qui ne demande pas mieux que de remplacer le peu d’humanité qu’il nous reste. C’est lui qui t’a poussé à tué cette femme et… Michel fit un pas en avant, Anne s’arrêta surprise de l’action de Michel. Il sentait une sourde colère montée en lui. Il prit Anne par les épaules et détacha bien ses mots. - Je sais tout cela, j’ai lu, des romans sur les vampires. Je ne savais pas qu’ils existaient vraiment. Ce que je veux savoir c’est pourquoi tu m’as étreint. Pourquoi moi? Réponds… Anne ne répondit pas, que pouvait-elle répondre? Elle-même ne savait pas ce qui lui était passé par la tête quand elle l’avait étreint. Elle aurait dû lui tourner le dos, le laisser mourir dans sa brume narcotique. Pourquoi l’avoir sauvé de la mort pour ensuite le condamner pour l’éternité? Elle savait qu’elle n’avait pas le droit de le faire, mais elle l’avait fait, mais elle se mit à parler. - Depuis 15 ans que je t’observe. Chaque fois que tu entres là, dit-elle en pointant le cimetière, je t’observe. Je t’ai vu enfant, à peine conscient de ce qui était autour de toi, pris dans ce monde imaginaire qu’est le livre. Pourtant, tu finissais toujours par le déposer et regarder autour de toi. Elle le prit par le bras et se mit à marcher en direction du cimetière tout en continuant à parler. - Je me souviens même d’une fois ou tu devais avoir quinze ou seize ans. Tu avais passé un long moment à contempler le monument Chénier. Puis tu t’étais levé et tu avais parcourus patiemment chacune des tombes aux alentour t’attardant un instant sur chacune… - … les tombes des patriotes où tu avais toi-même déposé une gerbe de fleurs, interrompit Michel. - … oui c’est bien cela. Tous mes amis que j’ai connus et avec lesquels j’ai défendu mes idéaux. Eh! oui Michel je suis né en 1810, et on m’a étreint en 1839. Michel sentit la poigne d’Anne se resserrer contre son bras. - J’ai tout de suite senti que tu avais une bonne âme. Les livres que tu lisais m’indiquaient aussi que tu arriverais a comprendre j’étais et surtout que tu avais l’esprit ouvert et que donc tu ne me jugerais pas. - Tu planifiais déjà de faire de moi un vampire?, demanda Michel avec horreur. - Non, non… rassure-toi. Je n’ai jamais eu le courage de t’approcher, ni de me laisser approcher par toi. Tu représentais pour moi ce qu’il restait de bon dans le monde. C’est ton âme qui me parlait, à un niveau que tu arriveras peut-être à comprendre un jour, maintenant que tu es comme moi. Toujours enlacé ils passèrent devant le cimetière et continuèrent à marcher sur la rue Saint-Louis. - Où m’amènes-tu ? Il fera bientôt nuit ne serions nous pas mieux d’aller se cacher? , demanda Michel. - Nous allons chez moi, ce n’est pas tellement loin. Ne t’en fait nous y seront avant le lever du soleil. - Qu’adviendra t’il de moi maintenant? - Ce que tu voudras bien faire. Je devrais normalement t’éduquer mais je t’ais étreint sans an avoir la permission je risque de grave conséquence. Tu n’as pas besoin de voir ça. Je te suggère donc de partir le plus loin possible, en Europe. J’ai des amis là-bas qui sont comme nous et qui saurons tout te montrer. - Ce n’est pas à toi de juger. Je reste avec toi, tu as commencer un travail que tu va finir, dit Michel en serrant Anne dans ses bras. Éventuellement ils arrivèrent devant une grande maison victorienne un peu fanée par les âges, mais dont la structure semblait encore solide. De la maison on pouvait voir le cimetière et le monument Chénier. Anne fit jouer la clé dans la serrure et entra. Toutes les fenêtres étaient fermées et bouchées, de longues toiles rouges avaient été tirées devant les fenêtres. Le salon comportait deux canapés blancs, une télévision à écran large, et quelque étagère de bibliothèque remplie de livre. Anne lui prit la main et l’entraîna vers une porte au fond du salon. Derrière celle-ci, des escaliers de bois franc descendaient vers le sous-sol. Ils arrivèrent dans une grande pièce qui semblait avoir été décorée dans les années 70. Anne enfila un petit corridor et passa devant une porte à demi fermée. Une petite chambre décorée dans de jolies teintes de rose, un pupitre de verre poli, une élégante armoire de chêne ainsi qu’un immense lit double complétait la pièce. Mais c’est sur les deux filles dormant dans le lit que le regard de Michel se posa. La première devait avoir l’âge de Anne, elle portait des cheveux bruns très courts, un visage harmonieux et de fantastiques lèvres pulpeuses. L’autre semblait avoir le même âge que Michel soit vingt-cinq ans. Elle portait une simple chemise de nuit blanche qui laissait voir le galbe de ses petits seins, ses longs cheveux blonds formaient une corolle autour de sa tête. On aurait dit un ange qui dormait. - Ce ne sont pas des vampires si tu te poses la question, mais la première m’est toute dévouée, elle se nomme Sarah. Je vais t’expliquer comment tout cela fonctionne quand tu seras plus reposé. L’autre, la plus jeune, c’est sa sœur Valérie elle m’aime bien, mais en espère beaucoup trop de moi. Michel se sentait effectivement très las il ressentait un grand désir de dormir et de se reposer. Anne l’entraîna vers la pièce du fond une grande pièce faite avec des lambris de bois, datant d’un autre siècle. Un immense lit à baldaquin trônait au milieu de la pièce. - Voilà je te laisse ma chambre pour dormir. Je viendrais te retrouver demain et je te mettrais au courant de certaines choses. Elle se retourna pour sortir, quand Michel parla d’une voie suppliante. - Anne. Ne pars pas. Ne me laisse pas seul ce soir. Interdite Anne hésita pendant un long moment, ses épaules se soulevait a rythme saccadé. Elle sécha les larmes qui coulaient sur sa joue et ferma la porte. Elle se retourna laissant glisser sa longue robe le long de son corps. Elle rejoignit ensuite Michel dans le grand lit.
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2007-09-17, 23h46 | #2 |
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Re : Un background de perso de Vampire pour Shadowhal
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Michel se réveilla et prit quelque seconde pour se rappeler où il était. Il constata qu’il était seul dans le lit, il en fut un peu déçu. Des rires provenant de la porte le firent se retourner et ils virent Sarah et Valérie qui rait comme des écolières. Ils se sauvèrent immédiatement après avoir été surprise. Il récupéra ses vêtements et s’habilla tandis que Anne entrait dans la pièce en refermant la porte derrière elle. Elle avait un sourire un peu timide, elle portait une paire de Jeans délavés et un chandail roses. Ses longs cheveux roux étaient attachés. Ce look décontracte contrastait avec les longues robes ou jupes qu’elle avait l’habitude de porter. Elle entra et vint s’asseoir sur le lit et embrassa Michel chastement sur la joue. Elle commença ensuite à lui parler de l’organisation existante entre les Kindred. Michel comprit qu’Anne serait éventuellement exposée à des sanctions, pour avoir désobéi au prince de la ville en étreignant un mortel sans sa permission. Il comprit aussi qu’il aurait lui-même avantage a ne pas être dans les parages quand le shérif viendrait s’enquérir de sa présence. Soudainement ce voyage en Europe devenait un peu plus attrayant. Ensemble ils remontèrent ensuite à l’étage supérieur ou Sarah et Valérie n’attendaient sur le divan comme deux personne qui attendait pour ouvrir un cadeau de Noël. Valérie semblait particulièrement fébrile. Maintenant qu’elle était réveillée, Michel fut frappé par sa jeune beauté. La couleur des joues, ses traits harmonieux et ses yeux bleu clair dans lesquels il pourrait facilement se perdre. Anne invita Michel a s’asseoir sur l’autre divan se mit à expliquer en long et en large ce qu’était une goule, les avantages et les obligations envers celle-ci. Michel écouta avec le même mélange, d’horreur, de fascination et de désir qu’il avait ressenti la veille après avoir bu pour la première fois du sang humain. Tout au long de ce récit, son regard était inévitablement attiré par Valérie qui ne l’avait pas quitté des yeux depuis qu’il était entré dans la pièce. Anne lui expliqua que Valérie ne désirait qu’une chose dans la vie, et c’était de boire du sang d’un vampire comme sa sœur. Chose à laquelle Anne s’était jusqu'à maintenant vivement opposée. Tout d’abord parce qu’elle avait déjà Sarah à sa charge et ensuite parce qu’elle se sentait toujours coupable de jouer avec la vie des gens. Sarah, Valérie et elle avaient eu une longue discussion et il s’était tout mis d’accord sur une chose. À ce moment Valérie se leva pour venir s’asseoir à côté de Michel. Elle se colla tout contre Michel, son corps irradiait la chaleur. Anne posa la main sur la cuisse de Michel elle lui dit que tout était déjà arrangé. Elle lui faisait cadeau de Valérie, si bien sûr il la désirait. Valérie saurait lui montrer tout ce qu’il fallait savoir et pourrait le protégé lors de son voyage en Europe. Michel se sentait un peu étourdi et avait même de soudains vertiges. Hier encore il avait envisagé de quitter cette terre où personne ne l’aimait, maintenant il y avait des gens prêts à se jeter à ses pieds en échange de son sang. - C’est à toi de prendre la décision Michel. Une dévote est un avantage certain, mais cela représente aussi de lourdes responsabilités. Nous allons vous laisser seul maintenant afin que vous puissiez y réfléchir, Anne se leva, prit la main de Sarah, et tous les deux se dirigèrent en direction du sous-sol, laissant Michel et Valérie seule. Cette dernière ne perdit pas de temps sa main se glissa sous la chemise de Michel tandis que ses lèvres se plaquèrent contre les siennes. Perdant peu à peu le contrôle Michel se laissa faire, laissant ses mains caresser la peau brûlante de celle qui s’offrait à lui. Elle roucoula de plaisir sous les caresses de Michel. Elle brisa pendant un moment le baiser pour enlever son chandail exhibant deux petits seins ronds bien droit. Les mains de Michel y furent attirées comme des aimants. La belle blonde se pencha par en avant afin de donner un meilleur accès à son amant, ses longs cheveux blonds enveloppèrent le propre visage de Michel. - Je suis à toi maintenant. Tu fais ce que tu veux de moi, mais comme l’a dit Anne tantôt je dois boire de ton sang trois nuits d’affilée. J’ais longtemps attendu ce moment et je ne sais pas si je peux me retenir plus long… Elle ne finit pas sa phrase et de nouveau embrassa Michel avec fougue. Cette fois leur langue entra dans la danse créant un balai sensuel. Puis, sans avertissement elle mordit la langue de Michel qui sentit le sang s’échapper de celle-ci. L’intensité du regard de la belle blonde se régalant de son sang l’excita au plus haut point, jamais il n’avait connu un tel degré de dépravation. - Je serais totalement a toi dans deux nuits mon prince, dit Valérie en se déshabillant totalement. Ils firent ensuite l’amour. Pour Michel il y avait toutefois quelque chose de différent tout d’abord dans le plaisir ressenti qui n’était plus le même, mais plus grave, il dut se faire violence pour ne pas mordre et boire le sang de dévote. Comme Anne lui avait expliqué, une bête en lui ne demandait qu’à prendre le contrôle, il se devait de la dominer sinon il perdrait ce qu’il lui restait d’humanité. Fatiguée et repue Valérie finit par s’endormir dans ses bras sur le canapé. Michel se rhabilla et fit quelque pas dans la pièce. Anne revint à ce moment au premier étage. Elle regarda Valérie à demie nue sur le canapé, un léger filet de sang s’écoulait du coin de sa bouche. - Tu as pris la bonne décision, Valérie te sera fidèle et loyale, dit Anne en caressant le bras Michel. Michel ne répondit pas, il voyait la logique, mais son cœur en aimait une autre. Mais il ne savait pas comment lui avouer, car il se doutait que c’était un amour impossible. Anne et lui sortir prendre l’air dehors, ils bavardèrent de chose et d’autres. Des vieux pays, des vampires, des liens du sang. Ils ne firent aucun effort pour se retrouver dans le cimetière, ni un ni l’autre n’avait le goût de s’y retrouver. Anne paraissait nerveuse et inquiète, guettant chaque passant, regardant constamment par-dessus son épaule. Toute la rage que Michel avait ressentie hier envers elle s’était transformée en une autre énergie que Michel avait du mal à identifier. La présence de Anne accrochée à son bras le rassurait et calmait la petite voie qui s’élevait en lui. Ce jour-là, Michel dormit seul dans le lit de Valérie et de Sarah. Il espéra une invitation d’Anne, mais elle ne vint jamais. Il était entendu que Valérie irait préparer les modalités du voyage en bateau vers l’Europe qui devait s’effectuer dans quatre jours. C’est Anne qui défraya tous les frais de voyage, un dernier cadeau pour s’excuser, disait-elle. Le soir Michel donna encore de son sang à Valérie, cette fois-ci il s’amusa de la réaction de la jeune fille qui sembla connaître un orgasme après avoir bu. Anne et Sarah assistèrent à la scène avec le même amusement. Anne et lui sortirent dans un bar rencontre, Anne voulait éduquer Michel sur les méthodes de séduction. Ils rencontrèrent un autre couple en mal de sensation. La soirée fut plutôt agréable et elle se finit dans une chambre d’hôtel de Laval en bordure de l’autoroute. Michel et Anne jouèrent aux échangistes et, sous la guidance de Anne, burent chacun un peu de sang de leurs victimes qui tomba inconscient. - Pas besoin de les tuer?, s’étonna Michel - Bien non, quand ils se réveilleront demain ils penseront qu’ils ont joui jusqu'à en perdre la raison. Peux de gens acceptent rationnellement l’existence des vampires. Il faut savoir en profiter. Encore ce jour-là Michel s’endormit, s’acclimatant tranquillement à la nouvelle réalité qu’était la sienne. Encore une fois il espéra une invitation de la part de Anne, mais elle ne vint jamais. Il dormit seul dans le grand lit de Sarah tandis que les deux filles vaquaient à leurs occupations. Le lendemain Valérie bus pour la troisième nuit consécutive le sang de Michel, pour souligner l’événement Anne organisa une petite fête entre les quatre occupants de la maison. On souligna aussi le prochain départ de Michel en direction de l’Europe. Puis les sœurs allèrent se coucher, laissant Anne et Michel en tête à tête. Anne en profita pour lui donner les dernières recommandations, il y eut beaucoup de silence. Ils sortirent de nouveau seulement pour prendre l’air et de nouveau ils se contentèrent de marcher cette fois-ci ils retrouvèrent dans le cimetière sans trop s’en rendre compte. Les deux échangèrent un sourire gêné, mais entrèrent et se rendirent jusqu’au monument Chénier. - Je voudrais de nouveau m’excuser, commença Anne, mais Michel ne la laissa pas finir. - Anne... je… je t’aime, lançai Michel lui-même surpris de s’entendre dire ses paroles. La vampire ne répliqua pas des larmes lui coulait sur les joues. Michel se pencha et captura ses lèvres dans les siennes. Leur étreinte cette fois-ci ne comprit aucun sang, mais plutôt ce qu’il leur restait d’humanité. Ils se remirent ensuite en route en direction de la maison se prenant l’un et l’autre par la taille, se lançant des blagues et se taquinant sur leurs passés. Un poids immense ayant été enlevé de leurs épaules, la tension entre eux retomba lentement. Une fois à la maison Michel s’en alla machinalement vers la chambre de Sarah ou les deux filles dormaient encore. Anne le prit par la taille et l’attira vers elle. - Viens, ce soir tu dors avec moi, elle l’embrassa en ouvrant la porte de sa chambre du bout de son talon. * * * Juste avant de s'endormir alors que le soleil commençait à se lever Anne regarda michel, ses yeux brillant de tristesse. « Michel.... » murmura-t-elle près de son oreille. – Oui? Sa voix était quelque peu ensommeillée. – Michel, écoute moi. Ecoute moi avec attention... Le jeune vampire se releva surpris par le serieux qu'il sentait dans le ton de son sire. – Qu'est ce... – Chuuut, dit-elle en lui posant un doigt sur les lèvres. Il y a quelque chose qu'il faut que tu sache... Je ne t'ai pas dit toute la vérité... s'il est nécessaire que tu parte, ce n'est pas seulement à cause du prince. J'ai des alliés, qui... n'apprécieraient pas que je t'ai fait le don obscur... Anne semble chercher ses mots, michel s'apprétait à lui poser une question mais elle lui intima le silence d'un regard. – Quand tu auras traversé l'océan, continua-t-elle tu ne devrais plus rien avoir à craindre d'eux... mais rien n'est sur en ce monde... et malgré ce que je t'ai fait, je ne peux supporter l'idée de te voir mourir... Encore une fois anne laisse une petite pause dans son discours. – il se peut qu'en europe tu croises des gens qui auront une marque particulière... sur l'oeil gauche pour être précis. Si tu les croises n'attire pas leur attention, si tu leur parle, tu peux leur dire mon nom, mais évite de parler de moi, si tu attire l'attention de l'un d'eux... tue le... Les yeux de l'eternellement jeune femme sont devenus froids comme la glace – ... Sans hésitation. Ils auront une marque, qui ressemblera à celle ci. Anne tira légerement sa paupière infèrieure, révélant ce qui aurait pu être une malformation de l'oeil, trois petites barres noires alignées, un Trois en chiffres latins. – ne me demande pas d'éclaircissement, je ne peux rien te dire de plus. Je... ne... peux... pas.... Michel malgré l'instruction d'anne, allait poser une des milliers de question qui lui brulaient les lèvres, mais le soleil se leva soudain et le sommeil écrasa Michel. * * * Le lendemain c’est Valérie qui vint réveiller Michel avec un long baiser amoureux. Elle lui dit que le bateau était au quai de Montréal, que toutes étaient arrangées et qu’ils pourraient embarquer avant le lever du jour. Valérie quitta ensuite la pièce en replaçant ses longs cheveux blonds. La place de Anne était vide, mais une lettre et une gerbe de roses avaient été déposées sur l’oreiller. Michel laissa couler une larme se doutant bien de ce qui était écrit dans cette lettre. Il se résolut à la lire au bout de quelques minutes. Michel, Je ne peux me résoudre à te voir partir, je préfère garder l’image de nous deux hier soir au cimetière. Voici toute l’information dont tu auras besoin pour prendre contact à Marseille. Prend soin de Valérie c’est une bonne fille, mais prend garde à ses désirs. Écris-moi pour me donner des nouvelles, je te promets de faire la même chose. Je t’aime, Anne Valérie conduisit jusqu’au port de Montréal ou un bateau de croisière le Celebrity Cruise Constellation était amarré aux ports. Comme promis Valérie semblait savoir à qui parler et on les fit monter à bord. Éventuellement on les conduisit à leurs cabines, une somptueuse suite comprenant une pièce à part pour la chambre. Anne faisait visiblement les choses en grand. Michel trouva des roses partout dans la suite, il les amassa une à une pour reconstituer le bouquet tandis que Valérie s’occupait a aménagé la cabine pour la protéger des rayons du soleil qui se lèverait dans quelques heures. Michel soupira se rendit sur le plus haut pont et contempla la ville qui sommeillait, Valérie vint le rejoindre et se blottit contre lui. La chaleur de son corps avait ce qu’il fallait pour l’apaiser. Une nouvelle vie commençait pour eux… enfin si on peut appeler ça une vie.
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