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Vieux 2009-12-18, 04h30   #1
Melzar
Homme libre
 
Date d'inscription: juin 2009
Messages: 11
Melzar le peintre

il y a quelques temps, j'ai commencé une petite histoire a propos d'un peintre, je ne sais pas si c'est le forum approprié pour le poster, mais je m'essaie, dites moi ce que vous en pensez



Le soleil venait a peine de se lever et faisait jaillir quelques rayons oranges qui pénétraient pas les fenêtres de sa chambres. Sa chaleur et sa clarté arracha doucement le bambin des draps de morphee.

Petit Melzar se réveilla ce matin la avec entrain; normal, on lui avait promis une surprise de taille pour sa fête. Pas moyen de le savoir avant la date fatidique ce qu'il lui était réservé. Il avait eu beau faire des pieds et des mains a grand-mère, grand-père, ses parents ou sa grande soeur, se comporter comme un ange ou un petit démon, piquer une crise ou supplier a genou; rien n'y fit.

Il dévala les marches quatre a quatre et se précipita au salon, se demandant avec impatience ce qu'on lui réservait pour ses six ans. Le gamin glissa sur le parquet frais lave du vestibule et tomba sur le derrière. Se levant aussitôt, ne se préoccupant pas le moins du monde de la femme de ménage qui s'était penchée pour vérifier l'état du jeune homme.

Un petit détour et il arriva au salon de la gigantesque demeure. Un grand paquet emballe d'un tissu dore garni d'une boucle rouge se tenait solitaire dans la pièce. Le paquet devait bien mesurer deux pouces de plus que lui. La joie et l'excitation se lisait dans son visage. Il s'avança de son cadeau, et c'est a ce moment que de derrière lui surgirent quatre individus qui firent sursauter Melzar.

Avant qu'il ne puisse réagir, les cinq personnes crièrent en coeur "Bonne fête Melzar !!!"

Il parut soulage. Se tenait devant lui ses parents et ses grands parents. Une accolade suivi et les parents invitèrent le petit garçon a déballer son cadeau. Eut-il fait de se retourner que sa grande soeur, Sharlene, le prit dans ses bras et lui souhaitas bonne fête, suivi de dizaines de bisous plein de rouge a lèvres.

Lui en voulait-on a ce point qu'il voulaient lui faire une crise cardiaque ou le décorer en tomate pour l'humilier ? Qu'importe; il voulait plus que tout ouvrir son cadeau. Il déballa avec frénésie le présent, pendant que la femme de ménage ramassait les bouts de papier par terre.

Lorsqu'il eut finit, une grande toile blanche sur un chevalet, une dizaine de pinceaux, alignes du plus fin au plus gros ainsi qu'une sélection de pots de peinture de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel se trouvaient devant lui.

C'était le comble de la joie pour ce petit etre il avait passe Tant de temps a dessiner sur des bouts de parchemin sans valeur, muni d'un bout de charbon des croquis de maisons, d'arbres ou tout ce qu'il pouvait apercevoir. Ses parents ne lui auraient jamais offert ce genre de cadeau, si la femme de ménage, avec qui le jeune homme passait le plus clair de son temps, ne leur avait pas fait part de son talent.

Pour son premier tableau, il se résolu a peindre sa famille, tous assis dans le salon, tentant de garder la pose aussi longtemps qu'il leur était possible de le faire.

Le jeune peintre en herbe arrêtait de temps a autre pour se regarder dans le miroir de poche qu'il traînait toujours avec lui; il voulais lui aussi faire partie de ce portrait de famille.

Lorsqu'il eut finit, il invita les personnes concernées a admirer son chef d'oeuvre. A la vue du tableau, ils restèrent tous surpris. Ne pouvant prononcer une simple paroles pendant quelques instants, ils ne pouvaient croire ce que leurs yeux leur affirmaient. La peinture semblait si réelle, on se surprenait a penser que les personnages allaient bouger d'un instant a l'autre tellement l'oeuvre était bien faite. l'on aurait engage un magicien pour prendre un "portrait magique" a un prix exorbitant, qu'ils n'en verraient pas la moindre différence.

Le petit grandit dans cette classe de gens ou le talent se mesurait en monnaie sonnante. Les rois, les héros et autre gentes riches et célèbres se bousculaient pour se faire peindre. Les héros allant jusqu'à ramener la carcasse de leurs proie légendaire pour se faire immortaliser, conquereurs de dragons ou de démons, tous le demandaient. Hélas, son succès s'estompa avec les magiciens offrant pour un maigre prix des sortilèges permettant aux aventuriers et autres d'immortaliser leurs prouesses sans a avoir a ramener la dépouille de leur victoire, ce qui était quelque peu soulageant pour les chasseurs de dragons.

Bien des années se passèrent. La peste s'empara de la ville et tua des milliers d'habitants, ensuite suivi par la famine, la peste ayant tue la plupart des bétails. Des prêtres furent amenés pour nettoyer la ville de ces plaies, mais il etait trop tard, le mal était déjà fait.

La cite se rebâtit peu a peu et revint florissante, grâce a l'acharnement des citoyens de la ville.

Melzar se réveilla dans sa petite demeure, le jour de ses trente ans. Il se remémora la journée fatidique bien des années plus tôt, ou sa famille avait succombée a la peste. On ne pouvait y faire grand chose, ils entreposaient une énorme quantité de viande séchée dans leur sous sol, et les rats en ont profite pour semer la pagaille.

Comme a chaque année, il allait a la bibliothèque, allant chercher quelques effets pour peindre un tableau de sa famille, en souvenir des défunts. Arrive a la bibliothèque, il remarqua Voldus, le marchand itinérant qui vendait camelote et autre vieillerie sans importance.

Melzar s'approcha du vieillard en le saluant et en lui demandant s'il avait des peau tanees pour faire une peinture. Une lueur brilla dans ses yeux; il venait de flairer l'affaire du sciecle. Le charlatan amena le peintre hors de la bibliotheque, dans la ruelle juste a cote pour lui présenter sa plus récente trouvaille.

Il lui présenta une grande plume d'oie et lui affirma que ceux ayant un talent pour l'écriture ou le dessin se verraient attribuer des pouvoirs incroyables au toucher ce cet artefact.

L'artiste balaya du revers de la mains l'offre du marchand. Aussitôt, la crapule sortit une petit planche de bois peinturée en blanc et se mit a écrire une phrase sans aucun intérêt.

Melzar s'intrigua car le marchand n'avait point sorti de pot d'encre pour appliquer le texte. Soudain, comme une révélation, les lettres sur le petit morceau de bois se mirent a flotter au dessus de la surface. Il fut sidéré par cette démonstration. Il lui fallait absolument cet objet. Le prix qui sorti de la bouche de l'escroc pris par surprise. Il avait économisé toute sa vie avec les tableaux qu'il faisait et l'héritage de ses parents, et il avait a peine plus que qu'est-ce qu'il lui fallait pour acheter ce que son coeur désirait.

Melzar essaya lui même l'objet, et aussi surprenant que cela puisse paraître, la plume pouvait même écrire sur les murs des édifices, et sur ses vêtements. Il n'y avait pas de marchandage possible sur le prix, l'homme était formel. Lorsqu'il dit qu'il irait la vendre au roi, le jeune homme craqua et acheta l'outil.

Ils échangèrent l'argent a la maison du peintre, il du même vendre sa maison pour payer. Le marchand fut clément et offrit sa petite maison pour qu'il ne se retrouve pas a la rue.

Melzar dessina tableau sur tableau de sa famille. Il était si content de voir sa famille de nouveau devant lui, semblant d'une seconde a l'autre se réveiller, mais ils ne bougèrent pas. Au bout de quelques jours, un malheur arriva; la plume refusait d'écrire. aucune encre ne sortait de cet objet a prix faramineux.

Il sortit en quatrième vitesse de sa petite maison et tenta de retrouver le filou qui lui avait vendu cette camelote, mais selon les dires, il avait quitte la ville la journée suivant l'achat. Melzar rentra chez lui et se mit a pleurer. Non seulement il s'était fait berner, mais il ne lui restait plus qu'une misérable plume sans valeur, un lit immonde, une chaise et une petite table, semblant sur le point de s'écrouler.

Le mois passa dans la morosité la plus totale. Il n'avait plus un sous en poche, rien pour se nourrir, les rats ayant même dévoré son lit. Il se surprit a dessiner un grand pain a l'aide de la plume; Il sauta par en arrière et regarda sur la table. Non seulement la plume avait de nouveau de l'encre, mais le pain qu'il avait dessiné venait de se matérialiser.

Melzar s'approcha lentement du pain. Tout était la pour le confondre; il pouvait sentir son arôme, sa chaleur, comme une miche fraîchement sortie du four. Il prit l'objet de ses désirs et en prit une bouchée; la croûte était croustillante et la mie si délicieuse et moelleuse, qu'il ne put s'empêcher de pleurer.

Durant près d'un mois, le peintre vivant dans la misère, ne pouvant se nourrir convenablement, il mangeait tout ce qui lui tombait sous la main, et tout d'un coup, l'objet même qu'il avait appris a mépriser se révélât son sauveur.

Dans les semaines qui vinrent, l'artiste fit des expériences sur cette plume. Tout ce qu'il dessinait se matérialisait devant lui, se la façon dont il y pensait. Cependant, certaines restrictions apparurent clairement; aucun être vivant, qu'il s'agisse autant d'humains ou que de rats ou des goblins ne pouvaient se matérialiser. Aussi, aucun matériel précieux, comme l'or, l'argent, les pierre précieuses ou même les bois rare ne pouvaient se matérialiser; a leur place apparaissaient du bronze, de l'étain, du quartz et autres; il en est autant pour les objets magique: ils apparaissent sans le moindre pouvoir.

Melzar répara toutes les fissures et les trous de souris. Il se dessina un tapis, un grand lit, ainsi qu'une nouvelle table et chaise. Un repas fut vite prépare et englouti. Le ventre bien remplit, il alla se promener en ville; Peut-être certaines personnes pourraient avoir besoin de ses services en échange de quelques pièces.

Il visita toutes les boutiques de la ville et nota tout ce que les marchands avaient besoin. Apparemment,
le forgeron était en pénurie de bronze
le menuisier, de bois
le maçon, de pierres
la bibliothèque, de parchemins
la taverne, de tonneaux de biere.
Toutes les commandes furent livrées le jour même, au grand étonnement des acheteurs, ce qui rapporta une bien belle somme au peintre.

Chaque semaine, les commandes pouvaient varier; Il pouvait s'agir de barres de métal pour le forgeron, ou bien il était débordé et l'artiste concevait armes et armures d'une qualité redoutable pour son client.
Le menuisier demandait parfois des meubles antiques
La librairie, de grands livres aux pages blanches
etc

Au bout de quelques mois, Melzar ramassa sa fortune dans un grand sac de toile et se rendit au marcher, car comme a chaque début du mois, un marchand d'objets envoûtes se présentait a la place du marche pour vendre ses trouvailles.

Le peintre ne fut point déçu par les marchandises sublimes. Comme il l'avait demande le mois précèdent, l'homme lui avait trouve deux gants ainsi qu'un rouleau de parchemin. Sans prendre la peine de compter, il déposa sa lourde besace près de l'homme qui se mit a compter les pièces. Il y en avait trop, mais melzar lui offrit de garder le tout pour ses troubles et son bon travail, ce que le vendeur accepta.

Melzar enfila les deux gants et claqua des doigts; la plume et le parchemin disparurent. Il claqua de nouveau des doigt et les objets reaparurent.

Il rentra chez lui, prit le parchemin et en déroula une petite partie. Le papier était d'une qualité impressionnante. Le matériel devenait rigide, de façon qu'il n'était pas nécessaire de le déposer sur une table pour y écrire ou y dessiner sur sa surface. Même dans ce état, la surface retenait sa souplesse. Il y dessina un pain de seigle et tout en tenant fermement le rouleau, fit un léger mouvement du poignet, comme s'il voulait le lancer sur la table. La miche se matérialisa, se détachant du papier et atterrit sur la table, près de un mètre plus loin.

Le peintre lâcha son étreinte sur le rouleau et celui-ci se reroula sur lui-même. Un petit lancer de l'objet vers le haut et un claquement de doigt; le rouleau disparu. Un claquement de doigt de plus et la plume disparut.

Il était prêt pour l'aventure

Melzar se rendit a la taverne du coin pour y rassembler quelques renseignements. Au dire du tavernier, on avait entendu des bruits étranges venant d'une des entrées scellées des égouts. Quelques gros rats en étaient sortis, mais la milice s'en étaient bien vite occupes. Deux gardes s'étaient aventures la nuit dernière dans ce conduit, sans que l'on ne les revoient.

Il y avait aussi quelque histoire de cimetière ou des mort vivants et des démons se levant la nuit pour dévorer les pauvres innocents osant s'aventurer près du vieux cimetière, mais un groupe d'aventurier s'y était apparemment déjà aventure.

Melzar regarda ses deux gants, vérifia que les deux objets s'y trouvait, et il se dirigea vers l'aventure. Un garde se tenait devant l'entrée des égouts. Le milicien tremblait comme une feuille morte; les rumeurs horribles concernant ses compagnons l'horrifiait, et dire qu'il se tenait a quelques pas de l'endroit ou on les a vus pour la dernière fois.

Le peintre répara le cadre de porte défoncée. Il y ajouta des contour de fer et y dessina une porte de métal qui apparut bruyamment. Le garde était ébahi, il ne pouvait en croire ses yeux. Avant qu'il ne peut prononcer l'interdiction de passage en ces lieux, Melzar lui avait déjà balance une clef de bronze et verrouillé la porte de l'intérieur.
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