Discussion: Saga Namurienne
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Vieux 2013-02-12, 14h43   #2
TheOneFoX
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Re : Saga Namurienne

Une Saga Namurienne


Telle que racontée par Kaerun, guerrier Drake


Première entrée



À tout ceux qui liront ces pages, je tiens avant tout à dire que cette histoire n’est pas la mienne. Si chaque soir, ma plume vient courir sur le parchemin de ce journal, ce n’est pas pour faire étal des périls que j’ai traversé, mais bien pour rendre hommage à mes compagnons et pour laisser un témoignage écrit de ce qui pourrait s’avérer un nouveau tournant dans l’histoire de ce vieux continent. Car jamais autant qu’en cette époque, je n’ai vu Namur en proie à de tels bouleversements, chaque jour semblant nous rapprocher de quelque chose d’inconnu et d’immense. Car malgré l’apparente tranquillité du sol, du quotidien routinier des villes, nous sentons tous que quelque chose vont se passer, quelque chose qui changera peut-être à jamais le visage du pays et qui marquera la fin d’une ère.


Aussi, il serait déshonorable de ma part d’oser commencer la narration de cette saga sans présenter dignement mes compagnons de voyages, afin que si un jour leurs exploits viennent à retentir dans tout le pays, leurs noms ne soient pas oubliés.

D’abord et avant tout, présentons Cord, robuste Piken animé du désir d’aventure et d’un courage sans limite. D’aussi loin que je puisse me souvenir, jamais Cord ne nous as fait défaut depuis que nous l’avons rencontré, il y a quelques années de cela. Honnête, intègre et toujours désireux d’apporter son aide, il endosse le difficile rôle de prêtre-guerrier dans le groupe et a renfermé nos blessures plus de fois que je ne peux le compter. Jamais une seule fois, je n’ai aperçu Cord ailleurs que là ou son aide est la plus précieuse : aux premières lignes.


Ensuite vient Oreth, un mystérieux vixen rencontré au hasard sur une route lors d’une situation périlleuse. Oreth fait partie de ces êtres qui ne font qu’un avec la magie. Loin de seulement l’utiliser, son âme et son esprit tout entier y est fusionnée dans une alliance mystique ou le corps nourrie autant la magie que la magie,le corps. Oreth, d’ordinaire peu parleur et introverti, démontre toutefois un courage et surtout une maîtrise de soi peu courante lors de dangers à affronter. C’est un mage puissant, aussi habile à protéger le groupe qu’à décimer ses ennemis et un être emplis de sagesse.

Le membre le plus récent est Alek, jeune rôdeur individualiste ayant joint le groupe sous la promesse de richesses et d’aventures. Contrairement aux autres membres du groupes qui partagent tout, Alek tient à garder son entière liberté de possession et de dissocie entièrement de toute activité monétaires du groupe, n’agissant que pour son profit personnel. Toutefois, malgré son caractère un peu téméraire et avaricieux, il n’en demeure pas moins l’un des archers les plus habiles et les plus rapides de Namur, tout en demeurant une très fine lame. Très peu pourraient se vanter de pouvoirs tirer autant de flèches avec une précision d’orfèvre et de pouvoir en prime tenir son bout contre n’importe quelle adversaire au combat rapproché.

Enfin, je me dois de présenter Zardak, Mage Drake devenu mon frère de destin sous le serment de Garados. Rencontré dans mon passé de mercenaire, Zardak fut le dernier élève du légendaire maître Karnak et demeure encore aujourd’hui l’unique dépositaire de l’énorme grimoire recoupant toute l’histoire et le savoir que Karnak à accumulé durant sa très longue vie . Bien qu’il ne parvienne encore qu’à ne déchiffrer qu’une partie du livre, Zardak est tout de même parvenu à maîtriser sa force magique et s’est spécialiser dans la magie de combat, devenant l’un des rares mages de bataille à fouler le sol de Namur. Toutefois, Zardak est d’un caractère doux et honnête qui contraste singulièrement avec son habileté à la guisarme et la force destructrice de sa magie. C’est un être féru d’honneur et fier, ne reculant jamais devant un défi, dont le plus important demeure toujours de parvenir à endiguer les actions destructrice de son tristement célèbre frère, Rakor.





Notre groupe avait beau être plutôt hétéroclite, il était tout de même solidement soudé, seul l’archer Alek, engagé comme mercenaire, se tenant plus à l’écart des actions communes.

Tout avait commencé lors d’un de nos séjours à Zangor. Nous nous reposions à l’auberge suite à une difficile quête dont nous venions de revenir, uniquement pour apprendre de la bouche d’un passant horrifié que la cité était attaqué par de nombreuses créatures. Comble de malheur, la Cité était justement presque vidé de sa garde de soldat et de chevaliers, ceux-ci étant tous embarqués en une mystérieuse croisade au sud de Namur.

Sachant que la faible garde serait bientôt surnombrée, nous empoignâmes nos armes et nous précipitèrent aux portes, par lesquels s’infiltraient de nombreux gobelins et de nombreuses dizaines de rats envoyés au devant par les gobelins afin de répandre l’épidémie et affaiblir la ville. Nous avions toutefois déjà vu de nombreux combats et n’étions nullement effrayés par notre apparent désavantage. Les mages préparèrent rapidement leurs sorts et entamèrent le combat d’une volée de projectiles magique, bientôt imités par Alek avec ses propres flèches.

En quelques secondes, plusieurs gobelins s’effondrèrent raides morts, fauchés par l’impitoyable puissance des magies ou par la précision d’aigle de l’œil d’Alek. Néanmoins, ceux-ci continuaient d’avancer, plus par stupidité que par réel courage. Ce fut le moment que nous choisîmes Cord et moi-même pour entrer en scène. Maniant nos armes en de grands mouvements circulaires, nous renversions nos ennemis de coups tout en puissance qui propulsaient leurs cadavres à plusieurs mètres des portes. Choisissant d’économiser leur force magique, les mages s’en remirent à leur arme, guisarme pour Zardak et arbalète pour Oreth, et se joignirent à la mêlée. C’est était trop pour les gobelins, qui ne s’attendaient visiblement pas à des combattants de ce calibre et les derniers survivants prirent leurs jambes à leur coup, uniquement pour tomber fauchés de flèches d’Alek.

Mais un adversaire d’une autre sorte se ruait aussi vers les portes. Plusieurs dizaines d’énormes rats s’avançaient à leur tour, désireux de répandre la pestilence. Voyant que nous serions rapidement surnombré, Alek tenta quelque chose et plongea la main dans un sac magique dont il sortit un gros chat furieux qu’il lança dans l’essaim de rat. Sans surprise, le chat fut rapidement mit en pièce, mais l’effet permit au moins de détourner l’attention d’une grande partie des rats, réduisant la force que nous avions à combattre sur le moment.

Puis l’affrontement commença. Voulant réduire le plus possible le nombre de rats, je m’avançai et cracha un grand nuage de gaz corrosif dans la vermine, en tuant plusieurs sur le coup et forçant les rats à converger dans un nouvelle direction pour éviter le nuage. Zardak profita de l’occasion et prononça quelques/1000 D'image magiques en tendant ses paumes vers la vermine.

Estern Magnus Pyrem

Instantanément, ses paumes devinrent incandescentes et propulsèrent de grandes langues de flammes qui frappèrent les rats. Fou de terreur, les hideux animaux se bousculèrent et se mordirent pour s‘écarter du feu brûlant. Toutefois, un bon nombre tournèrent leur fureur vers mes coéquipiers et se précipitèrent sur nous. Ne sachant comment abattre autant d’animaux, je m’efforçai de frapper en de grands coups circulaires au ras du sol, espérant en tuer le plus possible. Enragés, les bêtes mordaient et griffaient à tout va, nous couvrant de traces sanglantes.

Le combat fut long… la horde paraissant sans fin.

Couverts de sang dû aux innombrables morsures et coup de griffes que nous devions endurer, nous combattions sans relâche, sentant notre force s’échapper un peu plus à chaque instant. Nos adversaires n’étaient ni fort, ni résistant, mais leur nombre écrasant leur conférait une puissance dévastatrice et leur morsure empoisonné rendaient chaque blessure plus souffrante que la précédente. Cord fit à ce sujet un travail magnifique, jetant sorts de guérison et de destruction du poison afin de nous préserver de la maladie et nous permettre de conserver nos forces, le tout en continuant de servir de rempart contre la horde qui voulait s’acharner sur les membres à constitution plus faible dans le groupe.

Toutefois, Oreth avait compris que le caractère combatif et extrêmement agressif des rats, leur principal arme, pouvait aussi être retourné contre eux. Ainsi, protégé par l’action commune du groupe, il élabora un puissant sortilège destiné à brouiller l’esprit des rats et le projeta dans la mêlée. L’effet fut instantané, car à ce moment une grande partie des rats se retournèrent contre leur horde et s’entredéchirèrent sans plus se soucier de nous. Désorganisés et leur puissance décroissant à chaque rats qui mordait la poussière, abattu par l’un d‘entre nous ou l’un de ses congénères, la horde en vint ainsi à s’éteindre, ses survivants étant impitoyablement coupés en morceaux par moi-même ou mes coéquipiers.



Le combat enfin terminé, nous prîmes quelques temps pour souffler et panser nos blessures, Cord et Oreth s’affairant à refermer et désinfecter magiquement les morsures que nous avions reçues. Afin d’éviter l’épidémie, Zardak s’affaira à brûler les dépouilles pourrissantes des rats et des gobelins.


Voyant que plus rien ne risquait de compromettre la sécurité de la ville, nous rentrâmes dans les murs de la ville ou les rares soldats rassuraient les habitants et signifiait à ceux qui s’étaient barricadés dans leur maison que le combat était bel et bien terminé. Nous reçûmes aussi plusieurs félicitations et remerciements de la part de citoyens nous ayant vu à l’œuvre.

Mais quelque chose en particulier attira notre attention, soit la conversation que tenaient entre eux deux soldats qui avait combattu sur une autre porte.

-Encore une, disait l’un. Cela fait quatre en moins de deux jours. Je ne comprends pas, d’habitude les gobelins ne s’en prennent pas aux villes et là, c’est un véritable siège! On ne peut même plus sortir sans se faire attaquer.

-Ils ont du comprendre que notre garde était réduite, répondit l’autre mais encore là, je ne comprend pas moi non plus leur agressivité , ni la coordination avec laquelle se déroule chacune de leur attaque. Ils attaquent sur tous les fronts et cherche par tout les moyens à nous affaiblir. Encore aujourd’hui, je n’ai jamais vu un tel nombre de rats géant attaquer en même temps. Si il avait fallu qu’un seul d’entre eux puisse passer et s’attaquer à notre puit d’eau potable, c’eut été une catastrophe ! Heureusement que ces aventuriers était là, sinon nous n’aurions jamais tenir. Nous sommes si peu. Et ces chevaliers qui sont si loin.


Les soldats s’éloignèrent ensuite, continuant de discuter en marchant. Mais leur conversation nous avait intéressé au plus haut point. Cette attaque n’était donc pas dû au hasard et n’était pas non plus isolée. Elle étaient donc organisée et visait à affaiblir et terroriser les habitants qui ne pouvait plus sortir sans être attaqué.

Une courte réflexion nous mena tous au même raisonnement. Les gobelins n’étaient pas créature assez brillante pour organiser un siège, surtout pas de façon aussi méthodique et organisée. Il y avait donc un autre cerveau derrière tout cela. Un être qui travaillait sûrement dans l’ombre et qui avait de sombres plans pour Zangor.

Déterminés à suivre cette piste, nous allâmes ainsi demander audience auprès du maire de Zangor afin de lui expliquer notre raisonnement et possiblement obtenir plus d’informations sur ces raids.


Car tous, nous pressentions que quelque chose était à l’œuvre sans être vus.


Et c’est ainsi, à ce moment précis, que commença notre saga. Notre très longue saga qui nous mènerait, nous le saurions plus tard, bien loin de ce que nous pouvions jamais imaginer.
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