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Vieux 2007-09-17, 22h46   #1
Fitzz
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Un background de perso de Vampire pour Shadowhal

Tiens Shadowhal, voila le background de mon perso que je te parlais. C'était pour une game que Peacemaker a fait... j'adorais ce personnage.


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Michel Boivin est né dans le petit village de Saint-Eustache au nord-ouest de Montréal, le 22 mai. Sa mère était professeure à l’école primaire, tandis que son père était employé municipal.

De sa mère il hérita du goût des livres et de l’instruction. De son père la rigueur, l’humour et la passion du travaille bien fait. À l’époque de la petite enfance de Michel, celui-ci coupait le gazon l’été et faisait le déneigement l’hiver. Michel adorait suivre son père dans son gros camion.

Surtout pendant les vacances d’été où sa mère préparait des sandwichs au jambon cuit, un thermos de soupe à la tomate et des petits gâteaux. Les deux hommes partaient ensuite pour la journée.

Tandis que son père coupait les gazons dans les parcs, Michel s’installait à l’écart et lisait une bande dessinée. Spirou, Ric Hochet, Barbe rouge et Michel Vaillant étaient ses compagnons de vacance.

L’endroit préféré de Michel était toutefois le cimetière, il avait même son petit coin favori, au pied du monument du patriote Jean-Olivier Chénier. Sa mère lui avait tout appris des patriotes, eux qui s’étaient soulevés en 1837 réclament plus de droits pour les Canadiens français alors soumis aux régimes anglais.

Souvent alors qu’il contemplait la verdure et profitait de la quiétude du cimetière il posait sa bande dessinée et se surprenait à rêver de ce que serait le Québec d’aujourd’hui si les patriotes avaient eu gain de cause. Hélas! l’histoire de l’insurrection s’est terminée dans une prison de Montréal nommé Au pied du courant par une pendaison publique.

En 1992 Michel avait quatorze ans, les bandes dessinées avaient fait place aux romans de Jules Verne, aux aventures de Bob Morane et ceux d’Arsène Lupin. Mais toujours le même ravissement à se trouver au pied du monument Chénier existait toujours. En fait, Michel ne suivait plus son père, mais il y allait seul… dans la journée.

L’été de 1992 fut pour Michel la découverte de l’amour et de la sexualité. Amélie Williams était une collègue de classe, une fort jolie fille et le sujet de bien des fantasmes d’adolescent. Blonde les yeux bleus, un sourire perpétuel accroché aux visages elle faisait craquer tout les cœurs qu’elle rencontrait. Michel ne sait trop comment, mais un soir il se retrouve seul en sa compagnie au restaurant qui servait de point de rencontre aux jeunes.

Cette dernière déposa sa main sur la sienne ne disant aucun mot se contentant de sourire de ses petites lèvres. Michel se leva, lui tendit la main et l’entraîna à l’extérieur lui prenant le bras comme le font les couples âgés. Cette dernière étouffa un petit rire, mais se prêta aux jeux. Ensemble ils marchèrent le long de rive en se racontant des anecdotes de leur dernière année scolaire.

Le lendemain ils répétèrent le même manège. Leurs relations, telle une comète, évolua au grès du feu brûlant qui les attirait un vers l’autre. En quelques jours, leur relation passa de la simple camaraderie, à l’amitié, aux confidences, à l’amour.

Un soir de juillet Michel entraîna sa belle vers le cimetière qui était devenu pour lui un jardin de rêve, sachant très bien que seul cet endroit pouvait assurer la pérennité de cette nuit qu’il envisageait comme étant magique.

Ce ne fut pas du tout l’expérience qu’il eût rêvé, mais ce fût tout de même au-delà de toutes ses espérances. Et à son grand soulagement, Amélie ne s’enfuit pas en courant. Durant le restant de l’été, ils apprirent ce que l’amour comportait comme plaisir, devoir et responsabilité. Toujours sous le bon augure du monument Chénier.

Pourtant dans son jardin de rêve Michel ne vivait pas que le simple bonheur. Vers la fin du mois d’août, il remarqua une autre fille dans le cimetière. Celle-ci était passablement plus âgée dans la jeune trentaine. Michel ne l’avait jamais remarqué avant, mais elle semblait habiter dans le cimetière.

Portant invariablement une longue robe noire ou une jupe bleu foncé elle se déplaçait avec une certaine grâce déposant des bouquets de fleurs sur certaines tombants. Quand elle croisait son regard elle, lui souriait, quand Michel tentait de l’approcher elle s’éloignait sans presser le pas.

Peu de temps avant la fin du mois d’août, Amélie quitta Saint-Eustache avec sa famille pour un obscur village de l’Alberta. Les tourtereaux s’oublièrent rapidement l’un et l’autre.

Michel quand a lui retourna à l’école et bientôt son été de rêve se transposa en un vague souvenir. Les aléas de la vie prenant le dessus sur l’idéalisme de l’amour. Michel redevint le rat de bibliothèque qu’il avait toujours été. Pourtant, son idylle de l’été dernier avait fait son chemin dans les rumeurs de corridor. Bien des jeunes filles rêvaient maintenant de sortir avec lui.

Inconscient de sa nouvelle popularité Michel se perdit dans le monde littéraire qu’il avait toujours connu, Sherlock Holmes, Hercules Poirot et Maigret fut ses nouveaux compagnons.

L’été suivant Michel trouva un job dans un casse-croûte et passa beaucoup moins de temps dans son cimetière. Toutefois quand il s’y rendait avec son bouquin préféré, il voyait toujours la mystérieuse femme. Elle lui souriait toujours avec la même intensité dans le regard. Michel sentait d’instinct qu’il ne devait pas tenter d’en savoir plus, mais ne pouvait nier l’attirance qu’il ressentait pour cette femme plus vieille que lui.

Il trouva de nouveau l’amour dans les yeux de la belle Sophie, mais loin de la douce passion qu’il avait vécu l’an dernier, sa nouvelle relation était plus tumultueuse et orageuse. Le sexe en était que plus formidable, mais l’intensité de la relation et l’extrémité des émotions vécues troublaient l’équilibre nerveux du fragile adolescent qu’était Michel. Présage d’une période trouble de sa vie qui laissa Michel dans un état mental lamentable.


Tout d'abord, son père mourut d’une crise cardiaque au mois de juillet. Ce dernier ne faisait pas très attention à sa santé, et ce, malgré les avertissements de son médecin. Puis sa relation avec Sophie devint encore plus orageuse qu’auparavant.

Ils se quittèrent plusieurs fois, pour ensuite reprendre après avoir fait passionnément l’amour. Petit à petit cette relation était en train de détruire Michel. Et bien qu’il s’en rendait compte, il ne savait comment y mettre fin.

Michel ne pouvait même plus trouver réconfort dans son havre de paix. La mystérieuse veuve qu’il le fascinait toujours autant semblait avoir disparus du cimetière. Durent cette période Michel se retrouva souvent a pleuré au pied du monument qui lui avait autrefois donné de si grandes joies.

Le dernier pavé dans la mare fut la mort violente de Sophie à la fin de mois d’août, elle fut retrouvée le cou cassé dans le ravin près du cimetière. On lui avait fait une violente entaille au coup et elle avait perdu presque tout son sang. C’est Michel qui trouve le corps, il sombra dans un moment de folie qui le conduisit dans un hôpital de Montréal.

Quand il se réveilla sa mère était au pied de son lit les yeux rougis, elle semblait avoir vieilli de vingt ans. Elle aussi avait connu un été plutôt difficile. D'ailleurs, elle ne passa pas les fêtes et alla rejoindre son mari en décembre.

Michel fut recueilli par une tante qui vivait dans l’est de Montréal. Il n’était pas en état de terminé son année scolaire il trouva donc un boulot à livré des circulaires. Il n’aimait pas vraiment cela, mais il marchait beaucoup et n’avait pas vraiment le temps de penser.

Éventuellement Michel récupéra suffisamment de force pour terminer ses études secondaires faire son CÉGEP en science humaine bien qu’il ait eu beaucoup de difficulté. Ses nouveaux compagnons littéraires se nommaient Boileau, La Bruyère et Racine. Il lui manquait toutefois son cher cimetière, mais la seule pensée de celui-ci suffisait à provoquer chez lui une crise d’angoisse.

Durant ce temps ses relations amoureuses furent nombreuses et hautement insatisfaisantes. Il commença à prendre des drogues douces pour calmer ses migraines, tomba dans l’alcoolisme léger et finit le CÉGEP sans qu’il sût trop comment.

Il s’inscrit à l’université sans grande conviction. Il trouva un boulot pour payer ses études et le minable appartement qu’il louait dans le quartier Hochelaga Maisonneuve, mais ni dans les études, ni dans le travail il ne trouve de quoi se satisfaire.

Abandonné par sa dernière copine, allant d’échec en échec, il perdit son boulot après avoir gravement coupé un client avec un tesson de bouteille. Fatigué, il avala tout ce que ça pharmacie contenait de médicament la pharmacie du resto, il retourna chez lui prit un couteau de cuisine et se taillada les poignets. Il perdit conscience peut de temps après.

Michel se réveilla dans un corridor d’hôpital deux larges bandages de coton blanc entourait ses poignets. Commença une longue litanie de défilement devant des spécialistes en psychiatrie.

Quelqu’un le jugea finalement sain, quand Michel comprit ce qu’ils voulaient tous entendre. Il n’eut pas de difficulté à inventer les bonnes réponses et recouvra sa liberté. Michel avait par contre analysé sa première tentative de suicide. Et il savait pourquoi elle avait échoué.

Aussi, immédiatement sortie de l’hôpital il fit du pouce pour se rendre à Saint-Eustache. Avec un mélange de bonheur et d’appréhension, il remit les pieds dans le cimetière qui avait autrefois été son jardin de rêve et qui serait maintenant le berceau de sa nouvelle vie.

Il remonta l’allée jusqu'à monument de Chénier. Il s’arrêta un moment quand il vit une gerbe de fleurs déposée au pied de celui-ci. Tout à coup de vieux souvenirs remontèrent en lui, si violents qu’il tomba à genou au sol.

Il était venu pour faire taire les images en lui et il le ferait. De peine et de misère il sortie la bouteille de vodka qu’il avait achetée ainsi que la panoplie de médicaments. Il en avala plusieurs fois des poignées de dragées, chaque fois accompagné de rasade de vodka.

Lentement il sentait son âme glissée vers sa nouvelle destinée. Dans la brume de son délire narcotique, ses yeux commencèrent à lui jouer des tours, il vit la veuve aux fleurs. Toujours aussi belle, dans sa jeune trentaine, portant sa longue robe noire. Elle le saisit par le collet paraissant agité.

- Michel c’est toi? Oh mon dieu, qu’as-tu fait… non… non je ne peux me résoudre à faire cela… malédiction… oh! Michel qu’as-tu fait….

Michel se réveilla, il vit la lune brillante, les étoiles scintillantes et le visage rougit par les larmes, de la mystérieuse veuve. Un léger filet de sang coulait le long de sa bouche. Elle regardait Michel avec appréhension et une tristesse dans le regard qu’il n’avait jamais vu auparavant.

- Qui es-tu, je veux savoir?, demanda Michel de façon agressive.
- Je me nomme Anne.
- Tu m’as sauvé la vie…

Elle se mit à sangloter, l’ironie de la question ne fit qu’augmenter son trouble. Par amour elle venait de prendre sa vie. Mais comment peut-on expliquer cela à quelqu’un qui voulait justement mourir? Comment expliquer à quelqu’un qu’on aime depuis si longtemps qu’on vient de lui transmettre la pire des malédictions qu’on peut infliger à une âme?

- Ne parle plus de vie, tu veux? Je t’ai donné le plus cruel des cadeaux.
- Je ne comprends pas, je devrais être mort. Es-tu un ange?

Elle le regarda avec tendresse, un léger frissonnement s’étant emparé du corps de Michel. Ses yeux verts avaient la distance caractérielle des âmes qui cherche une réponse et dont la colère obscure le jugement. Elle ne put que le serrer un peu plus fort contre elle.

- Je ne suis pas un ange, je suis plutôt une damnée, elle ne finit pas sa phrase

Michel se releva et regarda autour de lui. Il reconnut le cimetière et le monument des patriotes, mais en même temps tout était différent.

- J’ai faim, on dirait que je n’ais pas manger depuis des jours.
- Viens, sortons, d’ici.

Elle lui prit la main et descendit l’allée vers la sortie du cimetière. Sur la rue Saint-Louis, un couple marchait main dans la main, en direction du pont. Les deux personnes avaient quarante ans, marchaient d’un bon pas et semblaient ne pas avoir vu Michel et Anne.

Michel eut soudainement un sourd désir monté en lui. Ses yeux se fixèrent sur le cou de la femme, il sentit que ses dents s’allonger dans sa bouche. Sans qu’il y pense vraiment il fit quelque pas rapide pour s’approcher de la femme. À partir de ce moment-là il ne se contrôlait plus n’était plus le même, Anne n’était plus à ses cotés la seule chose qui importait était sa proie.

D’instinct il mit la main droite sur la bouche de la femme pour l’empêcher de crier et la pencha vers l’arrière utilisant son autre bras pour éviter qu’elle tombe. Surprise la femme ne se débattit même pas et avant même qu’elle eut temps de le faire, Michel enfonçait ses crocs dans le cou de sa victime.

Une chaleur intense l’envahit, comme s’il avait recherché ce précieux liquide toute sa vie. Une fois le choc passé il réalisa que sa victime était en train de mourir, que lui, Michel Boivin était en train de la tuer. Mais son besoin physique était plus fort que sa volonté, ce sang le réchauffait, le nourrissait lui apportait des réponses qu’il ne cherchait même plus. Il entendit Anne émettre une quelconque protestation, mais fit celui qui n’entendait pas.

Le corps froid et désarticulé qu’il retenait finis par glisse au sol et lui-même tomba à genou, fatigué et repus physiquement, mais aussi empli d’une triste à l’idée de ce qu’il venait de faire. Des larmes coulèrent sur joue quand il comprit quel ‘cadeau’ Anne lui avait donné. Il regarda à côté de lui là cherchant du regard. Elle achevait de boire le sang de l’homme qui accompagnait sa propre victime.

Partager entre l’horreur et l’attirance il la regarda droit dans les yeux tandis que l’homme rendait son dernier souffle. Quand elle eut fini, elle le laissa choir au sol et se dirigea vers lui. Elle lui passa tendrement la main au visage et l’aida à se relever sur ses jambes.

- Ça va?, demanda t’elle

Michel ne répondit pas il avait les yeux rivés dans ceux de Anne et ne pouvait les détacher. C’est elle qui poursuivit.

- Ne bouge pas je m’occupe deux.
Avec une force qui surpris Michel elle empoigna l’homme et le jeta par-dessus la rambarde du pont, elle fit la même chose avec le corps de la femme. Michel ne pouvait toujours pas bougé partager entre deux mondes celui qu’il avait voulu quitter et celui dans lequel on l’avait fait entrée.

Quand Anne eu finit elle vint le rejoindre, son regard était fuyant. Elle ne pouvait soutenir celui de Michel qui était froid et inquisiteur. Il y eu un long moment de silence jusqu'à ce des larmes coule le long des joues d’Anne.

- Pourquoi?, demanda un Michel qui avait les traits du visage crispés.

Anne hésita, mais savait qu’elle avait le devoir d’informer.

- Chacun de nous porte en soi un démon qui ne demande pas mieux que de remplacer le peu d’humanité qu’il nous reste. C’est lui qui t’a poussé à tué cette femme et…

Michel fit un pas en avant, Anne s’arrêta surprise de l’action de Michel. Il sentait une sourde colère montée en lui. Il prit Anne par les épaules et détacha bien ses mots.

- Je sais tout cela, j’ai lu, des romans sur les vampires. Je ne savais pas qu’ils existaient vraiment. Ce que je veux savoir c’est pourquoi tu m’as étreint. Pourquoi moi? Réponds…

Anne ne répondit pas, que pouvait-elle répondre? Elle-même ne savait pas ce qui lui était passé par la tête quand elle l’avait étreint. Elle aurait dû lui tourner le dos, le laisser mourir dans sa brume narcotique. Pourquoi l’avoir sauvé de la mort pour ensuite le condamner pour l’éternité? Elle savait qu’elle n’avait pas le droit de le faire, mais elle l’avait fait, mais elle se mit à parler.

- Depuis 15 ans que je t’observe. Chaque fois que tu entres là, dit-elle en pointant le cimetière, je t’observe. Je t’ai vu enfant, à peine conscient de ce qui était autour de toi, pris dans ce monde imaginaire qu’est le livre. Pourtant, tu finissais toujours par le déposer et regarder autour de toi.

Elle le prit par le bras et se mit à marcher en direction du cimetière tout en continuant à parler.

- Je me souviens même d’une fois ou tu devais avoir quinze ou seize ans. Tu avais passé un long moment à contempler le monument Chénier. Puis tu t’étais levé et tu avais parcourus patiemment chacune des tombes aux alentour t’attardant un instant sur chacune…
- … les tombes des patriotes où tu avais toi-même déposé une gerbe de fleurs, interrompit Michel.
- … oui c’est bien cela. Tous mes amis que j’ai connus et avec lesquels j’ai défendu mes idéaux. Eh! oui Michel je suis né en 1810, et on m’a étreint en 1839.

Michel sentit la poigne d’Anne se resserrer contre son bras.

- J’ai tout de suite senti que tu avais une bonne âme. Les livres que tu lisais m’indiquaient aussi que tu arriverais a comprendre j’étais et surtout que tu avais l’esprit ouvert et que donc tu ne me jugerais pas.
- Tu planifiais déjà de faire de moi un vampire?, demanda Michel avec horreur.
- Non, non… rassure-toi. Je n’ai jamais eu le courage de t’approcher, ni de me laisser approcher par toi. Tu représentais pour moi ce qu’il restait de bon dans le monde. C’est ton âme qui me parlait, à un niveau que tu arriveras peut-être à comprendre un jour, maintenant que tu es comme moi.

Toujours enlacé ils passèrent devant le cimetière et continuèrent à marcher sur la rue Saint-Louis.

- Où m’amènes-tu ? Il fera bientôt nuit ne serions nous pas mieux d’aller se cacher? , demanda Michel.
- Nous allons chez moi, ce n’est pas tellement loin. Ne t’en fait nous y seront avant le lever du soleil.
- Qu’adviendra t’il de moi maintenant?
- Ce que tu voudras bien faire. Je devrais normalement t’éduquer mais je t’ais étreint sans an avoir la permission je risque de grave conséquence. Tu n’as pas besoin de voir ça. Je te suggère donc de partir le plus loin possible, en Europe. J’ai des amis là-bas qui sont comme nous et qui saurons tout te montrer.
- Ce n’est pas à toi de juger. Je reste avec toi, tu as commencer un travail que tu va finir, dit Michel en serrant Anne dans ses bras.

Éventuellement ils arrivèrent devant une grande maison victorienne un peu fanée par les âges, mais dont la structure semblait encore solide. De la maison on pouvait voir le cimetière et le monument Chénier. Anne fit jouer la clé dans la serrure et entra.

Toutes les fenêtres étaient fermées et bouchées, de longues toiles rouges avaient été tirées devant les fenêtres. Le salon comportait deux canapés blancs, une télévision à écran large, et quelque étagère de bibliothèque remplie de livre.

Anne lui prit la main et l’entraîna vers une porte au fond du salon. Derrière celle-ci, des escaliers de bois franc descendaient vers le sous-sol. Ils arrivèrent dans une grande pièce qui semblait avoir été décorée dans les années 70.

Anne enfila un petit corridor et passa devant une porte à demi fermée. Une petite chambre décorée dans de jolies teintes de rose, un pupitre de verre poli, une élégante armoire de chêne ainsi qu’un immense lit double complétait la pièce.

Mais c’est sur les deux filles dormant dans le lit que le regard de Michel se posa. La première devait avoir l’âge de Anne, elle portait des cheveux bruns très courts, un visage harmonieux et de fantastiques lèvres pulpeuses. L’autre semblait avoir le même âge que Michel soit vingt-cinq ans. Elle portait une simple chemise de nuit blanche qui laissait voir le galbe de ses petits seins, ses longs cheveux blonds formaient une corolle autour de sa tête. On aurait dit un ange qui dormait.

- Ce ne sont pas des vampires si tu te poses la question, mais la première m’est toute dévouée, elle se nomme Sarah. Je vais t’expliquer comment tout cela fonctionne quand tu seras plus reposé. L’autre, la plus jeune, c’est sa sœur Valérie elle m’aime bien, mais en espère beaucoup trop de moi.

Michel se sentait effectivement très las il ressentait un grand désir de dormir et de se reposer. Anne l’entraîna vers la pièce du fond une grande pièce faite avec des lambris de bois, datant d’un autre siècle. Un immense lit à baldaquin trônait au milieu de la pièce.

- Voilà je te laisse ma chambre pour dormir. Je viendrais te retrouver demain et je te mettrais au courant de certaines choses.

Elle se retourna pour sortir, quand Michel parla d’une voie suppliante.

- Anne. Ne pars pas. Ne me laisse pas seul ce soir.

Interdite Anne hésita pendant un long moment, ses épaules se soulevait a rythme saccadé. Elle sécha les larmes qui coulaient sur sa joue et ferma la porte. Elle se retourna laissant glisser sa longue robe le long de son corps. Elle rejoignit ensuite Michel dans le grand lit.
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